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 Pseudo retrouvailles ... "Tu m'as manqué". [PV Elio]

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MessageSujet: Pseudo retrouvailles ... "Tu m'as manqué". [PV Elio]   Pseudo retrouvailles ... "Tu m'as manqué". [PV Elio] EmptyDim 21 Déc - 2:07



11h31. Un samedi matin.

Voilà une semaine que Gabriel n'avait pas vu son musicien. Elle se sentait effondrée. Vide. Une semaine sans Elio lui avait paru des années. Elle n'était rien. Rien du tout. Nada. Pas une seconde elle n'avait cessé de penser à lui. Même les moments où l'adolescente était prise de crises de « J'ai faiiim » étaient passées. Ce matin, elle était comme perdue. Deux grosses couettes étaient au dessus d'elle, et pourtant, une incroyable froideur semblait l'entourer. Elle n'arrivait pas à se lever. C'était trop dur. Se lever pour passer une journée sans son tout. Sans lui. Sans son musicien. Sans Elio. Voilà sept jours que les journées passaient comme un enfer. Alors que, quelques temps auparavant, tout était si paradisiaque. Elle n'était pas retournée le voir. Sûrement par timidité. Elle s'en voulait de ne pas l'avoir fait mais, malgré tout, elle n'osait pas. Si lui n'était pas retourné la voir, c'était sûrement parce qu'il n'en avait pas envie. Certainement parce qu'il s'était rendu compte que, malgré le fait qu'ils aient passé une bonne journée tous les deux, rien de si fort ne s'était produit de son côté. Que, finalement, Gabriel n'était rien d'autre qu'une simple fille qui lui avait raconté des salades. La blondinette sentait un énorme pincement au coeur. Si tout s'était passé comme ça pour Elio, alors c'était la fin pour elle. Elle le savait. Dès qu'elle l'avait vu, elle avait compris qu'il était sa raison de vivre. De revivre. Alors si elle ne l'avait plus, il ne lui restait strictement rien. Elle s'apparentait juste à un fantôme. Ces trois derniers jours, elle s'était sentie complètement abattue, elle s'était rendu compte qu'elle n'était rien pour Elio. Elle n'avait pas réussi à dormir plus de six heures. Six heures de cauchemar. Là, en face d'elle, elle le voyait. Avec un sourire narquois accroché aux lèvres, il s'éloignait. Si loin d'elle. Si loin ... Puis, retourné, il lui faisait un signe de la main. C'était un Adieu. Alors, l'adolescente tentait vainement de le rattraper. Un fossé se creusait. Elle tombait dedans. C'était profond. Tout noir. Puis, elle se réveillait. Ce rêve, c'était la peur incarnée. Elle ne voulait plus se rendormir pour ne pas refaire un tel cauchemar. Quelle douleur que d'être loin de lui. Tout ça, ça allait crescendo. La douleur.

Alors, elle comprit.

Ses sentiments qui étaient si confus. Désormais, elle savait ce que c'était, elle se l'avouait. Elle ne se réfugiait plus derrière des paroles telles que « Je ne suis pas sûre ... Je ne le connais pas assez ». Elle savait très bien. Ce manque qu'elle avait ressenti chaque seconde où il n'était pas là, il représentait bien tout. C'était dur à dire. Encore un peu difficile à penser également. Surtout à cause de cette douleur permanente, ce manque... Une angoisse qui l'envahissait de plus en plus, due à cette absence. L'adolescente sentait son estomac se nouer à chaque fois qu'elle se remémorait son visage. Ses bras autour d'elle. Son magnifique et éblouissant sourire. Cette lueur dans ses yeux. Ses paroles. La douceur de ses mains sur son visage. Elle n'avait plus rien de tout ça. Qu'allait-elle faire si elle ne le revoyait plus ? Plus jamais. Ou au loin, avec d'autres personnes. Garçons ou filles, c'était bien égal à la blondinette, tant que ce n'était pas elle, elle souffrirait autant. Devrait-elle rester dans ce pensionnat ? Sans Elio, ça ne servait plus à rien. Même vivre ne menait à rien sans lui. Parce que ce qu'elle ressentait pour lui c'était ...

De l'amour.

Elle l'avait deviné. Non, pas deviné. En réalité, elle l'avait su dès le premier instant où elle l'avait vu. Mais comment s'avouer une telle chose si rapidement ? Même maintenant, c'était difficile. Mais à quoi bon se l'avouer alors qu'elle ne le voyait plus ? Alors qu'elle ne pouvait plus se réfugier dans ses bras. Alors qu'elle ne pouvait même plus le protéger. C'était inutile ... Elle était inutile ... Comment avait-elle pu croire qu'il lui serait possible de rester aux côtés de l'adolescent toute une vie ? Peut-être un rêve de jeune fille ... La blondinette restait allongée, dans son lit, ne sachant que faire. Elle sentait les larmes rouler sur ses joues pour tomber sur la couette. La mouiller. Puis, le cycle continuait, d'autres larmes coulaient, tombaient. Elle n'arrivait pas à les arrêter. Alors, c'était ça, la solitude ? Gabriel ne se serait jamais douté que c'était si douloureux. C'était comme être un misérable point blanc dans une marée de tons sombres. Emportée par la solitude. Comment, en si peu de temps, avait-elle pu s'être autant attachée à quelqu'un ? Au delà du fait qu'elle était la daemon d'Elio. Car Gaby ressentait bien plus de choses que cela. Et, malgré cette marée de sentiments incontrôlable, elle avait réussi à s'éloigner de lui ... Finalement, tout était sa faute. Elle n'avait rien fait pour le garder. Elle était juste une fille parmi d'autres et elle n'avait rien su faire pour se démarquer. Pour compter plus que ça aux yeux du musicien. Elle avait été une fille comme ça, rencontrée par hasard dans un magasin, avec qui il avait continué de passer la journée au parc d'attractions. Une fille qu'il ne prévoyait pas de revoir. L'étudiante l'avait compris. Une question se posa juste devant ses yeux : qu'allait-elle faire, maintenant ? Rester dans son lit, se laisser emporter par cette solitude ? Etait-ce une solution envisageable ? Non. Ca n'avait rien d'une solution. C'était une sorte d'échappatoire ne menant nulle part. Une porte sur laquelle s'ouvrait du vide. Encore plus vide que celui dans lequel était l'adolescente. Bon. Elle n'allait pas se laisser aller tant que ça. Elle décida de se lever.

Péniblement, elle se redressa. Un mal de crâne s'était emparé d'elle. Pas étonnant vu le nombre d'heures insignifiant durant lequel elle avait dormi et le peu de choses qu'elle avait réussi à avaler. L'adolescente posa une main sur son front. Un peu de fièvre, mais rien de bien important. Elle réussit à poser un pied au sol et à ouvrir les yeux, embrumés à cause de toutes les larmes qui s'en étaient écoulées. Le deuxième pied. Elle parvint tant bien que mal à se mettre debout, tout en s'appuyant contre le meuble où étaient posés une lampe ainsi que des livres. Lentement, elle avança en direction de la salle de bain, histoire de se débarbouiller. Vu l'heure qu'il était, Gabriel était belle et bien seule dans le dortoir. Elle ouvrit lentement la porte menant à la salle de bain et se dirigea vers la douche. Elle fit couler l'eau. De l'eau gelée, pour bien se réveiller. Après s'être dévêtue, elle se glissa sous l'eau qui coula le long de ses cheveux, de son visage, de son corps. C'était glacial. Mais cela lui permettait d'émaner. L'étudiante fut parcourue de frissons. Elle décida de se dépêcher. Non pas qu'une bonne douche ne lui faisait pas de bien, mais l'eau était bien trop gelée. Après s'être lavé les cheveux et le corps, elle sortir rapidement, s'habilla et laissa ses cheveux sécher naturellement.

Elle retourna s'asseoir sur son lit. Voilà. Et maintenant ? Allait-elle restée plantée de la sorte, sans rien faire avec comme seule pensée Elio. Se sentir souffrir de plus en plus de cette absence prolongée et se faire à l'idée qu'elle ne reverrait plus. Devrait-elle ... Non. Il ne fallait pas. Si elle allait le voir ... A cette pensée, des larmes recommencèrent à couler le long du visage de l'adolescente. Le revoir. Retourner se blottir dans ses bras. Sentir une nouvelle fois son souffle contre son visage, son cou. Serrer ses bras autour de sa taille. Sentir son odeur paradisiaque. Réfugier son visage dans le cou de son musicien ... Elle voulait le faire. Au moins une dernière fois. C'était décidé. Brusquement, d'un coup, Gabriel savait parfaitement ce qu'il lui restait à faire. Aller le voir et, peut-être, pouvoir une dernière fois se serrer contre lui. Lui dire adieu ... Une évidence. Il n'allait plus vouloir la voir. Mais elle, elle voulait le voir une dernière fois, au moins. Elle se dirigea vers la glace, histoire de voir si elle n'était pas trop effrayante. Raté. Un vrai zombi. D'énormes cernes se dessinaient autour des yeux de l'étudiante. Son visage semblait quelque peu creusé et plus pâle que d'habitude. Ses longs cheveux qui étaient encore mouillés lui donnaient froid. Tant pis. Ce n'était pas le moment de se faire belle. Le noeud présent dans son estomac depuis plusieurs jours semblait de plus en plus présent. Gaby était totalement angoissée. Pétrifiée. Il lui était difficile de faire un pas devant l'autre pour atteindre la porte. Elle y parvint cependant. Tremblante, elle poussa la poignée.

Plusieurs couloirs défilèrent, mais l'étudiante ne se perdit pas. Elle avait fini par s'habituer à ces longs couloirs aux innombrables portes. Elle croisa plusieurs personnes, certaines l'observant, interloquées de voir une telle loque se déplacer dans les couloirs. Car, oui, l'adolescente ne ressemblait plus à grand chose. Elle finit par arriver dans le couloir des dortoirs des garçons. Ils étaient vides. L'angoisse augmentait au fur et à mesure où elle avançait. Mais, une question persistait : quel était le dortoir d'Elio ? Une chose que l'adolescente aurait dû se demander plus tôt. Elle fut finalement obligé de faire deux dortoirs avant d'avoir la certitude que le troisième était le bon. Comme si elle sentait la présence d'Elio, enfouie en dessous de cette angoisse.

Elle toqua.

Pendant deux secondes qui lui parurent des heures, la porte s'ouvrit sur Elio. Il était là, juste en face d'elle. Et maintenant, elle ne savait plus quoi faire. Elle leva les yeux vers lui. Elle ne put se retenir de fondre en larmes, sans s'arrêter, émettant quelques reniflements par ci par là.

Elle le revoyait, enfin.
Par ici pour la musique
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MessageSujet: Re: Pseudo retrouvailles ... "Tu m'as manqué". [PV Elio]   Pseudo retrouvailles ... "Tu m'as manqué". [PV Elio] EmptyLun 22 Déc - 15:53

« Hey , hier matin, y’a un mec qu’a lancé une boule de chez pas quoi en cours de Math et… »

Elio n’écoutait pas ce que son ami disait . Les yeux plongés dans un petit déjeuner qu’il n’avalerait sûrement pas , le jeune homme tentait vainement de se réveiller de ce cauchemar permanent qu’il semblait faire. Merde. C’était un des mots qu’il se répétait dans la tête depuis une semaine. Sept longs jours où le monde tel qu’il le voyait semblait avoir perdu en consistance. Sept journées où il n’avait été qu’un automate, vidé de bonheur. Aujourd’hui, il n’avait même pas la force d’afficher son sourire feint habituel. Il fixait simplement le lait dans son bol avec un air absent. Un air désespéré. Gabriel n’était pas revenue le voir après ce jour où tant de choses s’étaient passées. Lui, non plus , à vrai dire, mais il était convaincu qu’elle ne voulait pas le revoir. Qu’elle souhaitait prendre de la distance. Ou peut-être qu’en réalité il n’était pas réellement l’humain qu’elle devait protéger ? Un gémissement s’échappa de ses lèvres et un coup de coude dans les côtes le ramena sur Terre. Le musicien écarquilla les yeux sous la surprise et dévisagea son voisin de table . Il tenta de lui sourire, mais une grimace difforme étira ses traits, achevant d’inquiéter son camarade.

« Elio, tu tires une de ces gueules. T’as pas dormi c’te nuit ou quoi ? Remonte te coucher d’toutes manières tu vas pas si souvent que ça en cours hein… »

Incapable de le contredire, ‘Lio se leva péniblement et traîna sa carcasse jusqu’à la grande porte du réfectoire. Il la poussa péniblement et se dirigea vers son dortoir. De toutes manières, à quoi bon lutter ? Il était las , tout d’un coup. Il aurait juste aimé serrer une petite daemon dans ses bras. Sûrement qu’elle non. Un soupir transcenda l’air , faisant sursauter un chat , assis sur une rambarde d’escalier. Un félin. Il pensa directement à la forme animale de Gabriel. Ce lynx qui l’avait tant fasciné. Qui le hantait depuis une semaine, dans des cauchemar où elle se tenait au milieu d’un cercle de ces félins qui le chassaient. Il adressa un signe de tête au chat pour s’excuser et continua maladroitement sa route , ses pieds traînassant sur le sol . Il ne devait pas avoir l’air beau. Justement, alors qu’il prenait un virage, son visage s’imposa à lui, par le biais d’une glace au fond du nouveau couloir qu’il empruntait. Il se mit à ricaner, se moquant ouvertement de la loque qu’il était. Son teint était pâle, presque aussi blanc que ses cheveux qui étaient encore plus mal coiffés que d’habitude. Des cernes immondes tiraient ses yeux et il était tout cambré vers le sol. Il porta sa main à son front tout en riant, puis monta les escaliers qui menaient directement au couloir des dortoirs des garçons. Quelque part, il la comprenait de ne pas avoir voulu le revoir…

Une fois dans sa chambre, il se laissa tomber lamentablement sur son lit. S’il avait voulu dormir au départ, ses yeux restaient maintenant fixés sur le plafond beige. Dès qu’il fermait les yeux, un visage s’imposait directement à lui, avec un petit sourire, des mèches blanches et un teint de pêche. Durant cette semaine, il avait fini par donner un nom aux sentiments qu’il ressentait pour la daemon. Même si , pour lui, c’était encore plus fort que cela. Quelque part, il était dépendant d’elle. La preuve. Une semaine sans la voir, en pensant qu’elle ne voudrait plus de lui, et il ne ressemblait plus à rien. Enfin, voilà, il était amoureux. Amoureux, dépendants, et totalement désespéré. Il ferait un bon mélomane…s’il réussissait à jouer sans se remémorer éternellement cette chanson qu’il avait joué et chanté pour elle. Avec un gémissement presque douloureux, il se retourna et s’enfouit la tête sous son oreiller.


Gabrielle, voleuse, rend moi mon bonheur

Seulement, elle n’était pas là pour entendre son désespoir, l’ange protectrice . Et lui n’avait pas le courage d’aller la voir. Se lamentait sur son sort comme tout pauvre garçon qu’il était. Jusqu’à ce qu’un flash d’espoir ne le traverse . Jusqu’à ce qu’il se décide à se relever , à se s’asseoir sur lit, et à fixer la porte du dortoir.

Et s’il y allait ? Et s’il allait la voir ?

Il mit du temps avant de se décider. Plusieurs questions lui taraudaient l’esprit s’opposant à cette dépendance qui lui soufflait de courir la voir. Egoïstement , il voulait imposer sa présence à la jeune femme alors qu’elle avait peut-être bien d’autres choses à faire. Bien d’autres choses dont elle devait se préoccuper. Si pour lui, elle était devenue sa priorité , peut-être que pour elle, il n’était qu’une option. Encore pire. Il avait ce petit bout d’espoir qui lui interdisait de penser qu’elle n’avait rien à faire de lui. Ce petit bout d’espoir qui s’était accroché à lui alors qu’il se redressait sur son lit. Il avait eu la force, pendant un instant, de se décider à courir , à l’attraper , à la serrer contre lui. Puis, il en était arrivé là. Il était si confus dans sa tête. Comme si la fatigue l’embrumait. Cela devait être ça d’ailleurs. Il n’y avait qu’une seule certitude en lui et elle se renforçait à chaque battement de son cœur. Comme il aurait voulu lui souffler cela à l’oreille, doucement, comme le faisait sa mère parfois. Délivrer trois mots, qu’il emprisonnait en lui. Cependant, quand bien même elle serait là, derrière la porte à l’attendre, il ne serait pas capable de se déclarer.

On toqua.

C’était sûrement son ami de tout à l’heure qui venait prendre de ses nouvelles. Avec un haussement d’épaule significatif, Elio bâilla et se dirigea vers la porte. Ses doigts de musicien effleurèrent la poignée , et il se prit à la contempler pendant quelques instants. Dorée, normal. Elle , au moins, n’avait rien à se soucier à part d’ouvrir la porte et de la refermer. Inspirant au possible, tentant d’afficher un sourire, l’adolescent tourna cette poignée. Ouvrit.

Ce n’était pas son camarade.

Pendant un instant, il crut rêver. Il s’était sûrement endormi sur son lit et son esprit délirait. Mais, lorsqu’il vit deux grands yeux noirs se planter dans les siens, la réalité le frappa en plein visage. Tout comme ses deux iris noires achevèrent de le rendre dépendant d’elle. Il expira longuement, soulagé de la voir là devant lui. Et elle se mit à pleurer. Horrifié, il leva expressément ses mains vers son visage. Essuya le plus grand nombre de larmes qu’il put. Le jeune homme aurait voulu pleurer lui aussi, pour lui montrer à quel point elle lui avait manqué. Seulement, il était trop atteint par l’état de Gabriel. Elle était aussi pâle que lui , et la tristesse suintait de tout son être. A ce moment , là devant lui, elle lui paru fragile. Trop fragile. Alors, il l’accueillit. Ses bras se refermèrent autour d’elle, la tenant le plus fortement possible. Il se rapprocha de son corps, fit se rapprocher le sien de lui. Son front se posa sur sa tête à elle . Inconsciemment, il se mit à la bercer. C’était définitivement la réalité. Bien que son corps était froid, elle était réellement là dans ses bras, il ne rêvait pas. Il était même sur qu’elle se réchauffait .

Néanmoins, Elio était naïf dans certains domaines. Et, bien qu’il soit désespéré de la voir comme ça, il ne se douta pas un instant qu’elle avait pu souffrir de son absence comme lui avait souffert de la sienne. Il espérait ne pas être la cause de son malheur. Parce que si c’était le cas, il était fautif. Vu qu’il n’était pas allé la voir, qu’il n’avait pas écouté cette petite voix qui le poussait à courir vers elle et qu’il avait peur de son amour pour elle. ‘Lio était un imbécile…


« Qu’est-ce qui se passe little cat ? »

Articula-t-il difficilement. Car, si les larmes ne coulaient pas sur ses joues, ses sanglots s’agglutinaient dans sa gorge et il respirait d’une manière saccadé. Cependant , il se retenait. Car, plus que tout, il souhait qu’elle lui sourit. Qu’elle lui raconte tout ce qui n’allait pas. Ensuite, si elle partait, il repasserait une semaine dans le même état, jusqu’à ce qu’elle veuille le voir. A moins , qu’enfin, il n’aille la voir à son tour. Enfin, il ne savait plus où il en était. Tout était confus.

Il était amoureux.
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MessageSujet: Re: Pseudo retrouvailles ... "Tu m'as manqué". [PV Elio]   Pseudo retrouvailles ... "Tu m'as manqué". [PV Elio] EmptyMer 24 Déc - 0:29

Juste en face d'elle, il se tenait, droit. Elle le revoyait enfin. Son visage et ses traits fins. Ses yeux bleu azur dans lesquels Gabriel pouvait plonger son regard. S'y noyer. Des années s'étaient écoulées entre cette fois et la dernière fois où ils s'étaient vus, au parc d'attraction. Du moins, c'est ce qu'il semblait à Gabriel. Et là, son odeur renaissait. Une odeur qui faisait remonter tous ces souvenirs. Cette nostalgie. Elle imaginait la douce chaleur des mains de son musicien revenir à son visage. Se mêler à l'odeur, à la vue qu'avait Gabriel de l'adolescent. De « son maître ». Cette appellation lui revenait. Durant ces journées, elle n'y avait pas pensé longuement. Qu'elle était sa daemon. Qu'elle devait le protéger. C'était comme un oubli. Et pourtant, cette envie de le protéger, elle la ressentait toujours. Là, maintenant, elle avait envie de le prendre dans ses bras, de le serrer aussi fort que possible et de s'excuser, encore et encore. De lui dire que, tout ce temps, elle n'avait pensé qu'à lui. A personne d'autre. Elle aurait aimé aussi lui chuchoter, à l'oreille, doucement « Je t'aime. ». Tout ça semblait si dur ... Les larmes continuaient de couler, lentement, sur le visage de la blondinette. Elle s'en voulait. Il était pâle. Très pâle. Que lui était-il arrivé ? Etait-ce ... Parce que, elle aussi, lui avait manqué ? Gabriel n'était pas confiante au point d'en être sûre. Néanmoins, et elle s'en voulait de penser cela, un faible espoir régnait en elle. L'espoir qu'elle lui avait manqué ... Qu'il n'eut pas été satisfait de ne plus la voir. Quelle nullité. Penser une telle chose. Elle ne voulait pas qu'Elio soit triste, pourtant. Elle aurait aimé le voir heureux tout le temps. Tout le temps ... Mais également qu'il soit heureux juste grâce à elle. Pas quelqu'un d'autre. Égoïste. Ce mot la qualifiait bien depuis qu'elle avait rencontré Elio.

Elle sentit ses mains. Il essuyait les larmes de sa daemon. Gabriel se sentait revivre. Une troisième fois peut-être. Cette absence, ces doutes, cela avait duré trop longtemps. Ces mains là, elle les aimait. Ce visage. Ce corps complet. Elle aimait tout d'Elio. Sauf son absence. Cette si longue absence. Et voilà que cette chaleur lui revenait. Une douceur incomparable. La meilleure des mains. Gabriel se sentait rougir. De bonheur, de gêne, de soulagement. Essayait-il de la consoler ? Si c'était le cas, il y arrivait. Rien que de le voir rendait l'adolescente heureuse. Rien que ça ... C'était un flot de sentiments indescriptible qui s'abattait sur le coeur de Gabriel. Elle voulait le sentir de plus près. Beaucoup plus près. Encore plus près. S'agripper à lui. Avoir la sensation que, maintenant, elle ne le perdrait plus jamais. Plus jamais ... Sa voix. Elle voulait l'entendre. Une voix grave, agréable, angélique. Une voix aux airs aphrodisiaques. Cette chanson. « I don't know how I feel when I'm around you ». Gabriel s'en souvenait parfaitement. Ce moment où chaque seconde s'était imprégnée dans ses souvenirs. Elle s'en rappellerait toujours. D'ailleurs, chaque instant passé avec Elio, elle s'en souviendrait. Mais celui-ci était particulier. Un peu comme si c'était un instant dédié à elle-même. Et à Elio. Il avait chanté cette chanson pour elle. Juste pour elle. Personne d'autre n'y avait assisté. Elle déposa sa main sur celle d'Elio. Un contact de plus se créait. Se recréait.

'Do not cry.'

Sans qu'elle n'ait eu le temps de cligner les yeux, Gabriel se retrouvait dans les bras de l'adolescent. De son musicien. D'Elio. Cette douche chaleur l'enveloppait à nouveau. Pourtant, ses larmes continuaient de couler. Elles ne voulaient pas s'arrêter. Gabriel se resserrait contre le torse de l'étudiant. Elle entoura sa taille de ses deux bras. Attacha ses mains. Comme ça, il ne pouvait plus partir. Il n'était plus qu'à elle. En un instant aussi rapide que l'éclair, leurs têtes se touchaient. Ils étaient front contre front. De la sorte, l'étudiante pouvait observer les moindres détails sur le visage d'Elio. Du bleu profond de ses yeux au petit grain de beauté caché dans un coin de son visage.


« Qu’est-ce qui se passe little cat ? » Lâcha-t-il, un peu difficilement.

Comment arrivait-il à dire cela ... Elle était si heureuse... Si heureuse d'entendre à nouveau cette voix, et qu'il dise cela, sur un ton qu'il semblait vouloir léger. Chaque mot, chaque syllabe, chaque son, chaque vibration de ses cordes vocales soulageaient Gabriel. Mais elle s'en voulait. Elle s'en voulait d' 'obliger' Elio à dire cela, à feindre le bonheur. Elle sentait qu'il n'était pas bien. Et que c'était sa faute. A elle. Qu'elle avait détruit une partie d'Elio. Elle voulait s'excuser. Lui dire qu'il lui avait manqué. Tant manqué. Se serrer plus contre lui. Passer sa main dans ses cheveux. Autour de ses épaules. Elle leva les yeux vers Elio, tout en restant blottie contre lui. Bien qu'un peu tremblante, elle réussit à articuler :

« Tu m'as manqué. Tellement ... tellement ... Je suis désolée. »

Elle baissa les yeux. Reblottit sa tête contre le torse de son musicien. Se sentit une fois de plus enveloppée de cette chaleur. Enveloppée d'Elio. Elle l'aimait. Elle en était désormais persuadée. Pas « l'amour » comme tout le monde en parle. Car, ce sentiment auquel on met un nom, il est différent chez chacun. Tout le monde croit ressentir la même chose. Parfois en plus fort, parfois en moins fort. Mais, pour Gaby, l'amour était un sentiment ressenti différemment chez chacun. Il ne devrait pas y avoir de définition propre. « L’amour est un sentiment envers un être ou une chose qui pousse les personnes qui le ressentent à adopter un comportement, plus ou moins rationnel, les entraînant principalement à rechercher une proximité pouvant être tendre, physique, passionnée, intellectuelle, spirituelle, voire imaginaire, vis-à-vis de l'objet de cet amour.
L'amour peut être, selon la situation, faible, fort ou obsessionnel. Selon ces critères, il peut être plus ou moins contrôlé par la personne qui le ressent. ». Cette définition, Gaby l'avait apprise par coeur, étant plus petite. Elle s'était toujours dit, qu'un jour, elle la comprendrait réellement. Mais en fait, maintenant qu'elle mettait ce mot, « amour », aux sentiments qu'elle ressentait pour Elio, cette définition lui paraissait on ne peut plus banale. Nulle. Elle ne représentait pas ce que Gaby ressentait pour son musicien. A travers cette définition, l'adolescente ne voyait qu'une succession de mots insignifiante. Inutile. Désormais, Gabriel le savait, il n'existait pas de définition propre au mot « amour ». Même sa définition à elle, lui était inconnue. Un mélange de sentiments si farfelu qu'il en devenait indescriptible. Mais l'amour existait. Vraiment. Gabriel était heureuse de le savoir.
Elle voulait l'annoncer à Elio. Qu'elle l'aimait. Follement. D'un amour comparable à celui que les étoiles portent au ciel. Et vice versa. Elles l'éclairent. Il les remercie. C'était pareil entre Gabriel et Elio. Il était son étoile. Non. Il était plus qu'une étoile. Il était des milliers d'étoiles. Toutes plus scintillantes les unes que les autres. Chacune représentant un trait d'Elio. Sa beauté. Sa gentillesse. Sa musicalité. Tout. Elle se recula l'espace de quelques secondes de l'adolescent et lui dit, avec un air fébrile :


« Bon ... Je peux pas rester comme ça, sans rien te dire. Tu sais ... Je pense ... que si tout ce temps tu m'as tant manqué, c'est qu'il y a une raison. Pas des moindres. Je ... »

L'étudiante se stoppa un instant dans son discours. Son coeur battait à cent à l'heure. Une angoisse énorme était présente. Mais elle était confiante. Elle prit la main d'Elio. Elle leva les yeux vers lui. Plongea son regard dans celui du musicien. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait courageuse. Elle assumait. Avouait. Elle ne se mentait pas. Elle reprit, toujours en regardant l'océan bleu qui composait les yeux d'Elio :

« Je t'aime. »

Voilà. Elle l'avait dit. Elle n'avait pas reculé. Elle se sentait bien. Soulagée. Libérée. Même si elle ne connaissait pas les sentiments d'Elio, elle avait l'impression qu'un énorme poids avait été enlevé de son coeur. Alors, c'était ça, voir la réalité en face ? Elle avait enfin compris. Mais, quelque part, elle se sentait désolée de lui dire ça. Si lui, ne l'aimait pas ... Il était un garçon gentil, il réagirait sans doute de façon clémente. Mais, en réalité, peut-être que cela le gênerait d'entendre ça. Néanmoins, elle ne regrettait pas. Elle ne regretterait pas. Gabriel savait que, cette fois, si tous deux s'éloignaient réellement, elle le protégerait. De loin, certes, mais elle le protégerait. Car elle était sa daemon. Mais plus. Car elle l'aimait.
Elle ne put s'en empêcher. Il était encore trop loin. Trop loin d'elle. Elle retourna se loger dans ses bras. S'accrochant de part et d'autre de son T-shirt. Elle avait froid. Il la réchauffait. Elle se mit sur la pointe des pieds et glissa un baiser sur l'oreille d'Elio. Elle était sûre de ses sentiments, pour de bon.
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